Dans ce nouvel article, je vais pour parler du point de divergence de mon roman d’uchronie, 2764 ab urbe condita, qui imagine un Empire Romain à notre époque. Dans la réalité, l’Empereur romain Caracalla est mort assassiné en 217, ce qui a débouché sur des luttes de pouvoirs pour le trône.
Dans mon univers, il vit bien plus longtemps et meurt de maladie en 250. Le sénat nomme alors Empereur Marcus Tullius Maximus. Il donne naissance à une dynastie qui régnera pendant plusieurs siècles sur l’Empire.
Dans mon univers aussi, l’Empire romain est confronté à des invasions et des attaques extérieurs, mais il parvient à y faire face, grâce aux Empereurs puissants et stratèges qui le dirigent. De plus, la stabilité politique dont il jouit lui facilite la tâche. La dynastie des Tullii dure jusqu’en 701. L’Empire connaît aussi des division entre Occident et Orient, mais il est réunifié.
À partir de 850 environ, commence la période dite de la première renaissance : la culture et l’instruction sont en perte de vitesse à toutes les échelles de la société. Les fonctionnaires sont moins bien instruits qu’avant. La maîtrise du grec se perd à l’ouest. L’État décide de lutter contre ça, soutenu par des philosophes et des savants. On crée plus d’écoles publiques gratuites d’abord pour les futurs fonctionnaires, mais aussi pour les classes populaires.